Exposition de Béatrice Sauthier, Madeleine et Stéphane Gay
Peintures, sculptures, Raku, photos animalières
Vernissage
Vendredi 28 août à 18h
Horaires d'ouverture
Du 28 août au 27 septembre 2020
Du jeudi au dimanche de 16h à 19h30
Article de presse Le Nouvelliste
Béatrice Sauthier (peintures)
Béatrice Sauthier a profité d’une retraite anticipée pour renouer avec l’art pictural qu’elle avait vaguement approché dans sa jeunesse. Passionnée, exubérante, chaleureuse, la personnalité de Béatrice Sauthier se retrouve dans sa peinture. Le trait est sûr, le coup de pinceau est puissant, les formats, souvent, imposants.
Et ce qui n’aurait pu être qu’une gentille occupation devient acte de création. «Quand je suis face à la toile blanche, je ne sais pas au départ ce que je vais peindre. Soudain, les couleurs me parlent et le tableau se construit de façon très spontanée. » Béatrice Sauthier peint à l’instinct. «Je n’ai pas de modèle, pas de maître… » Impatiente, elle privilégie l’acrylique à l’huile, « parce que je n’ai pas le temps d’attendre que ça sèche ». Pourtant lorsqu’elle crée, elle l’oublie ce temps et passe des heures sans lever la tête ni lâcher les pinceaux.
Texte de France Massy
Madeleine et Stéphane Gay
Depuis toujours intéressés par la nature environnante, Madeleine et Stéphane Gay arpentent les chemins de traverse. Ils ont pu ainsi observer et photographier la faune du Valais. Grand amateur de pierres depuis son jeune âge, Stéphane parcourait le massif du Mont-Blanc à la recherche de quartz et de fluorine.
Cet intérêt pour les roches lui permet de trouver des pierres très diverses : stéatites, jaspes, serpentines ainsi que différents marbres du Valais dont le prestigieux marbre cipollin de Saillon.
La taille de la pierre est devenue une activité passionnante. Dans nos sculptures, nous tentons d’allier la beauté naturelle de la pierre avec des formes inspirées de la faune et de son interaction avec l’être humain et son interprétation mythologique.
Les pierres mais aussi l’argile, terre idéale pour le façonnage de scènes animalières : oiseaux en vol, couple de panthères, combat de bouquetins. Après une première cuisson, les pièces sont émaillées puis recuites selon la technique du raku que Madeleine peaufine avec bonheur.